5 projets en bref
Enquête sur l’« évaporation » des diplômés de l'industrie
Le programme national « Territoires d’industrie », co-piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et la Direction générale des entreprises (DGE), est une stratégie de reconquête industrielle par et pour les territoires. Reconduit pour la période 2023-2027, ce projet s’inspire du constat d’une pénurie de main d’œuvre pour certains métiers et secteurs industriels, mettant parfois ces derniers sous tension. Le taux d’évaporation des jeunes diplômé·es et jeunes salarié·es de l’industrie de 50%. Pourtant, le nombre de jeunes formé·es aux métiers de l’industrie pourrait théoriquement être suffisant pour répondre aux besoins de recrutement.
Le Céreq a été sollicité pour interroger différents profils de jeunes ayant déclaré un lien avec les métiers de l’industrie dans le cadre des enquêtes Génération 2017 et 2021. Quelles raisons peuvent expliquer leur choix de formation et d’orientation professionnelle ? De quelle la manière se projettent-ils/elles professionnellement dans l’industrie ? Quelles représentations et perceptions ont-ils/elles de l’industrie ?
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Projet Eurograduate
Eurograduate 2026 vise à enquêter, pour le compte de la Direction générale de l’éducation, de la jeunesse, du sport et de la culture de la Commission européenne, dans plus de vingt pays européens, les sortants diplômé·es issu·es de 2 cohortes : l’une de 2021, soit une enquête 5 ans après et l’autre des diplômé·es de 2025, soit une enquête l'année suivante. Les indicateurs et variables à renseigner sont définis au niveau de la coordination du consortium.
En France, la cohorte t+5 consistera à réinterroger la Génération 2021, profitant des informations disponibles collectées lors de la 1re vague en 2024. Les données pour la cohorte t+1 émaneront des données administratives du fichier InserSup du SIES dont les micro-données seront traitées via le CASD par le Céreq. Les données de la cohorte T+1 seront ensuite agrégées par diplômes et spécialités. La population cible à partir de Générarion 2021 est estimée à environ 8 000 individus.
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Atelier de recherche sur les voies professionnelle et technologique
L’atelier de recherche a vocation à alimenter les réflexions du Céreq sur les voies professionnelle et technologique, sous divers angles : politiques publiques, orientation, socialisations professionnelles et insertion. En effet, le lycée, avec ses 3 voies d’accès au baccalauréat, n’en finit pas de susciter des controverses et de donner lieu à des réformes.
Alors que les voies générale et professionnelle ont connu de profondes transformations, la voie technologique n’a, à ce jour, pas été intégrée dans le lot des récentes réformes du lycée. Ce constat interroge sur les finalités de cette voie et sur les perceptions qu’en ont les lycéen·nes. L’enseignement professionnel, quant à lui, est généralement présenté comme une filière ouverte, courte et accessible aux élèves, y compris en difficulté. Ces dernier·es se voient offrir une alternative majeure : rester dans la voie scolaire ou passer par l’apprentissage. Enfin, le CAP occupe une place spécifique dans l’enseignement professionnel. Les voies professionnelle et technologique ont donc contribué à la politique d’allongement de la durée de la scolarité. Elles impactent les pratiques d'orientation au lycée, en direction de l'enseignement supérieur ou du marché du travail.
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Bac STMG : publics, parcours amont - aval et inégalités
Le choix d’une filière vers un type de baccalauréat est révélateur des socialisations et des façons de concevoir les avenirs possibles. Notamment en amont, puisque le choix des jeunes est influencé par leur milieu social et leur genre en lien avec les performances scolaires. Une thèse débute sur cet aspect amont : le choix des filières en seconde et les aspirations scolaires et leur réalisation au fil du parcours, pour ce qui concerne le bac sciences et technologies du management et de la gestion STMG.
Quant au marché du travail, l’insertion après le bac ou à la sortie du supérieur de ces jeunes détenteurs·rices d’un bac STMG, révèle la place particulière de ce bac. Le bac STMG, entre voie professionnelle et générale, est plus proche de la première pour l’insertion post-bac, mais moins pour les sortant·es du supérieur. Ces travaux participent aux investigations pour l’Atelier de recherche sur les voies professionnelle et technologique.
En savoir plusSortir de l'enseignement privé : évolution des flux et des conséquences à l'insertion
Dans un contexte de débat social intense, quelle évolution entre secteur d’enseignement public ou privé et quels liens avec l'insertion professionnelle des jeunes qui en sortent peut-on observer ? Cette étude s’inscrit dans le cadre des travaux du Groupe de travail sur l’enseignement supérieur, cette étude vient compléter celle sur la valorisation différenciée des diplômes de master sur le marché du travail.
Un travail préalable sur les données s'impose dans la mesure où l'information n'est pas immédiatement disponible mais doit être reconstituée. L’étude comparera les évolutions entre les Générations 2010 et 2017 concernant la représentation du secteur privé parmi les sortant·es du système éducatif à bac+5 selon le type de diplôme, sa spécialité et la voie d’enseignement, le profil socio-démographique des jeunes issu·es de l’enseignement supérieur privé à bac+5 et l'effet du secteur d’enseignement sur l’insertion professionnelle. L'étude de la valorisation sur le marché du travail des parcours d'études achevés dans l'enseignement privé se poursuivra, de toute façon, avec les données de la Génération 2021.
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